L’auteur montre comment, sous la plume de Jean Lorrain, de Marie Corelli, de Henry Rider-Haggard ou de Renée Vivien, des silhouettes mythologiques, bibliques et historiques invitent à nuancer l’omniprésence de la femme fatale dans le second dix-neuvième siècle et à interroger la notion même de fatalité.
«Le sujet de cette étude est une source essentielle des débats sur la féminité. Marie Daouda analyse un ensemble impressionnant de textes littéraires et d’illustrations pour épingler dans le décadentisme une fascination non seulement pour l’incontournable Salomé, mais également pour Ève, Lilith, Marie-Madeleine, la Vierge Marie, Jeanne d’Arc… sans oublier le Christ et Orphée. Hautement recommandé.» (Toby Garfitt, Magdalen College, Oxford)
«Par ses analyses, Marie Daouda nous donne les moyens de repenser le regard porté sur la femme par la Décadence fin-de-siècle. Fruit d’un immense travail d’érudition, ce livre passionnant sera apprécié par toute personne qui s’intéresse à la littérature française de la deuxième moitié du dix-neuvième siècle.» (Francesco Manzini, Oriel College, Oxford)
Marie Kawthar Daouda a étudié la littérature française et la littérature britannique à l’Université de la Sorbonne (Paris-IV) et à l’Université de Bretagne Occidentale. Elle poursuit sa carrière dans l’enseignement et la recherche entre Paris et Oxford.